Un guide nous a accompagnés tout au long du séjour et nous avons bénéficié pendant le trek d’un assistant-guide, qui sera aussi porteur avec deux autres personnes. Nous sommes arrivés à Katmandou, la capitale, baignés dans un brouhaha et une ambiance particulière avec des vaches au milieu des rues, les odeurs de ville et la pollution. Nous ne voyons pas la montagne. Nous voyons là de près les habitants et la pauvreté, mais également le bonheur et le partage : les Népalais n’ont rien, mais ils vous donnent tout !
Nous avons ensuite mis le cap vers Pokhara avec un long trajet en bus : cette ville apporte plus de zénitude et nous permet de sortir du brouhaha de Katmandou. Le trek commence à Pokhara et je me rends compte que l’itinéraire comportera de très nombreuses marches. Je ne m’attends pas à faire beaucoup de dénivelé, mais nous avons finalement parcouru 15 kilomètres et 1 200 m de dénivelé positif. Je pensais partir en montagne, mais je découvre plutôt des villages, des personnalités, les jeunes qui nous accompagnent et les enfants qui jouent.
Le premier soir, nous avons dormi dans une sorte de chambres d’hôtes : la terrasse donne sur l’Annapurna et la Machapuchare. Au réveil, nous allons immédiatement voir le lever de soleil sur les balcons de l’Annapurna, qui est magnifique. Je sais à partir de cet instant que ces paysages m’accompagneront pendant une semaine. Cette première belle journée en annonce d’autres. Je découvre également que les porteurs portent chacun deux sacs à dos des membres du groupe, qui pèsent entre huit et dix kilos.