La fin du grattage
Libérer les randonneurs de la laine qui gratte : voilà ce qu’a réussi à faire la fibre polaire. Rien que pour ça, on lui dit merci. Depuis 1979, année de son invention, cette technologie textile a peu à peu remplacé la laine dans le dressing des randonneurs. Bye bye coups de froid. Adieu pulls qui ne sèchent pas.
Avec la fibre polaire, les passionnés de montagne se sont attachés à une matière qui coche toutes les cases. Sauf une : cette fibre est constituée de matière plastique.
Là, dans le match qui l’oppose à la polaire, la laine reprend du poil de la bête car elle est plus écologique. Mais si la polaire servait à recycler les déchets plastiques, au lieu d’en produire de nouveaux ? Ça la rendrait plus vertueuse, non ? Eh bien c’est l’idée qu’on a eue il y a plus de dix ans, chez Quechua. Et vous allez voir qu’elle a fait son chemin…
D’abord, rembobinons un peu le fil : pourquoi la fibre polaire a-t-elle détrôné la laine ?
Eh bien, c’est pour ses qualités isolantes et le confort thermique qu’elle apporte. La polaire nous maintient au chaud, et c’est bien la première chose qu’on lui demande. Une laine de qualité aussi, ça tient chaud, nous direz-vous. Mais ce qui est fortiche, avec la polaire, c’est qu’elle tient chaud tout en restant légère et en laissant le corps respirer tout en séchant rapidement. Grâce à cette fibre, la transpiration n’est plus synonyme d’irritation, et on peut partir à l’aventure sans avoir envie de se gratter les poignets ou de tirer sur son col aux premiers kilomètres. On n’ira pas jusqu’à dire que quand y a de la laine, y a pas de plaisir, mais c’est clairement sur le critère du confort que la fibre polaire a conquis les pratiquants de rando.